

Par-delà nos corps
Bérengère Cournut
Elisabeth a 20 ans quand elle rencontre à Paris Werner, lieutenant-poète et peintre allemand. Mais la Première Guerre Mondiale éclate... Des décennies après, Elisabeth adresse une lettre à Werner, en réponse à celle, pleine d’idéal, qu’il lui avait envoyée du front juste avant de mourir. Elle y décrit ce que sa vie est devenue après leur rencontre et comment les épreuves ont fait d’elle une femme plusieurs fois aimante et aimée, traversée par le désir, le miracle de la maternité, la mort et l’absence.
Après Née contente à Oraibi, Bérengère Cournut nous offre avec Par-delà nos corps le destin d'une femme farouche, une ode à la vie.
Un texte en réponse au texte de Pierre Cendors, Minuit en mon silence (Le Tripode, 2017).
La couverture a été réalisée par Juliette Maroni.
L’Auteur
Bérengère Cournut est née en 1979. Ses premiers livres exploraient essentiellement des territoires oniriques, où l'eau se mêle à la terre (L'Écorcobaliseur, Attila, 2008), où la plaine fabrique des otaries et des renards (Nanoushkaïa, L'Oie de Cravan, 2009), où la glace se pique à la chaleur du désert (Wendy Ratherfight, L'Oie de Cravan, 2013). Depuis, elle poursuit sa recherche d'une vision alternative du monde. En 2017, paraît Née contente à Oraibi (Le Tripode), roman d'immersion sur les plateaux arides d'Arizona, au sein du peuple hopi. En 2019, paraît De pierre et d'os (Le Tripode), roman empreint d’écologie et de spiritualité qui nous plonge dans le destin solaire d’une jeune femme eskimo. C’est ce dernier roman qui révèle son œuvre au grand public (200 000 lecteurs à ce jour). Elle est également l’autrice de formes romanesques plus atypiques avec la nouvelle épistolaire Par-delà nos corps (Le Tripode, 2019) et le long chant d’Élise sur les chemins (Le Tripode, 2021).
Presse
Lu et adoré. Cette justesse dans la langue, la puissance du corps féminin qui résonne avec la terre.
Louise Lefaux - Librairie L'Autre Rive - Toulouse
Quel destin, quel beau portrait de femme à la fois sensible et profondément libre !
Nathalie Seghair - Librairie Kléber - Strasbourg
Sublime d'émotion, tout en finesse et en sobriété !
Muriel Gallot - Librairie L'Intranquille - Besançon
Un écrin de poésie qui nous transmet un doux sentiment d'extase.
Nina - Librairie Ici - Paris
Else et Werner n’ont pas été amants, ne se sont même jamais déclaré leur amour. Pourtant ils se sont aimés ; et c’est précisément cet amour énigmatique qu’Else tente d’épuiser par le langage pour en faire apparaître la puissance créatrice et consolatrice. Loin de se laisser flétrir par la guerre et son sillage funèbre, le récit qu’elle lui fait de sa vie est une ode exaltée à l’amour et à la maternité.
Sophie Bernard - Le Monde
Le raffinement de l’écriture, le style délicieux sont d’autant plus précieux car plus guère usités. Else etWerner se sont aimés, d’un amour platonique. Dans sa longue lettre, Else narre les ravages de la guerre, la perte de son premier mari, la rencontre du second, en 1917, les enfants qui seront issus de leur union. Un récit empreint d’une belle sensibilité, d’une grande humanité.
Marie-Anne George - La Libre Belgique
La lecture de cette lettre propulse le lecteur dans un hors-temps, à l’image de cette parenthèse amoureuse d’un amour absolu qui fonde toute une vie. Parce qu’il était poète et qu’il posait sur le monde un regard différent. Comment ne pas tout aimer dans ce récit ? Jusqu’au geste créateur, car ce livre est une réponse à une autre lettre Minuit en mon silence de Pierre Cendors, publié en 2017. Deux artistes d’une même maison qui se répondent, cela n’est-il pas sublime ? Par-delà nos corps, par-delà les textes.
Alexandra K - Bricabook
Un moment d'apaisement.
Lauren Malka - Causette
Bérengère Cournut, invitée de l'émission "Ça vaut le détour" le 8 mars 2019
Réécouter l'émission diffusée par France Bleu
Bérengère Cournut nous dévoile un texte tout en nuances, poétique et sensible à souhait pour nous faire vivre une histoire d'amour brève et intense, faite d'éloignement et jamais consommée, qui défie le temps et la guerre.
Jean-Louis Zuccolini - Froggy's delight