

Le Petit roi
Mathieu Belezi
Abandonné par sa mère, un enfant se retrouve confié à son vieux grand-père, un paysan vivant seul dans une petite ferme provençale. Depuis cette scène, si simple, Mathieu Belezi réussit à dire la vérité d’un monde. L’indifférence répétée des saisons, la cruauté, l’absurdité des destins, la violence des désirs, le besoin d’amour, tout est là et brûle dans ce bref roman, dont la beauté et la puissance font écho à celles d’Attaquer la terre et le soleil, Prix littéraire du Monde 2022.
Roman sidérant d’une centaine de pages, Le Petit Roi se révèle un chef-d’œuvre. À l’instar d’œuvres comme Jeux interdits, Sa majesté des mouches ou encore Les 400 coups, il réussit à dire avec force le vertige de l’enfance, loin de toute mièvrerie. La musicalité et la fulgurance des phrases que déploie ce texte nous font vivre de façon bouleversante l’attente et la désillusion d’un enfant qui n’aspire qu’à être aimé.
Publié une première fois en 1998, et inexplicablement oublié depuis, Le Petit Roi est le premier roman de Mathieu Belezi. Il réaffirme, si cela était encore nécessaire, l’importance de cet écrivain, dont le Tripode entreprend à partir de 2023 la réédition de toute l’œuvre.
L’Auteur
« Auteur révélation FNAC septembre 2022 »
Mathieu Belezi a enseigné en Louisiane (États-Unis), et beaucoup voyagé. Il a vécu au Mexique, au Népal, en Inde, et dans les îles grecques et italiennes. Il vit désormais à Rome et se consacre à l’écriture depuis plus de vingt ans.
Presse
Claudine Bergeron – Les Notes
Lucile Poulain – Sous Couverture, RTBF
Anne-Marie Mitchell – La Marseillaise
Marie La Fonta – Cosmopolitan
La Provence
Muriel Steinmetz, L'Humanité
Camille – Librairie Le Merle moqueur – Paris 20e
Un texte bouleversant.
Librairie Longtemps – Paris 19e
Voilà un livre inoubliable. Fort. Beau. Émouvant.
François – Librairie À l'entour – Nasbinals
Un livre incroyable !
Sarah – Librairie Filigranes – Bruxelles
J’ai lu d’une seule traite Le Petit Roi, et suis bouleversée ce matin encore. Quelle écriture, quelle puissance. Ce livre est magnifique !
Hélène – Librairie La Machine à lire – Bordeaux
J’ai beaucoup aimé. Je trouve que ce roman décrit avec beaucoup de justesse le drame d’une enfance et la palette de sentiments qui en découle. Il dépeint très bien un sentiment utile : l’ennui. Cet ennui qui a accompagné des générations d’enfants mais peut-être abandonné, hélas, les toutes dernières.
Très beau. Sera vivement conseillé.
Carole – Librairie du Bon marché – Paris
J’ai beaucoup aimé l’écriture et la manière de traiter le sujet.
Nathalie – Fnac Forum – Paris
J’ai adoré ce livre !
Brigitte – Librairie La vagabonde – Tours
J’ai beaucoup aimé ce récit avec cette violence latente du narrateur qui ne sait au final, pas exprimer sa tristesse et répète sur les animaux et ses camarades, les actes de violence de ses parents. J’ai adoré le style soigné, les descriptions de la nature, de cet environnement calme, champêtre et agricole ; vivement contrasté avec ces actes violents et barbares de ce jeune garçon. Mathieu Belezi nous happe, nous déconcerte avec ce récit d’une douce cruauté.
Julian – Librairie Privat – Toulouse
Mathieu a 12 ans. On vient de le déposer à la ferme de son Papé. Il sait qu'il y restera pour deux ou trois ans au moins. La colère gronde en lui, la peur aussi.
Lui, le citadin, va devoir se faire à une nouvelle vie. Mauvais élève à dessein, persécuteur des animaux et des plus faibles, il cherche à punir et à se punir, ressassant sans cesse les scènes de violence entre ses parents.
L'éveil du désir, le quotidien à la ferme et surtout la douceur taiseuse de son Papé constituent un baume pour le cœur de cet enfant devenant grand abruptement. Mais la brutalité de l'existence se tient toujours en embuscade...
Dans une langue d'une richesse folle, Mathieu Belezi nous propose un court roman qui va droit au cœur et réveille en chacun de nous des tourments enfouis.
Aurélie – Librairie La Pléiade – Cagnes-sur-mer
Mathieu Belezi laisse libre cours à la puissance de sa plume pour mettre en place un personnage torturé qui n’en a pas conscience, en proie à une colère sourde qui tait son nom et qui voit se déployer en lui une violence difficile à canaliser. Sur un rythme presque inquiétant – qui n’est pas sans rappeler celui de Pascal Garnier – et dans un style dont Simon Johannin s’est peut-être nourri, Mathieu Belezi nous garde dans son sillage par sa description de sentiments intenses, complexes et dont la source est principalement identifiée par ce qui est tu. Un texte intense, qui marque, et qui – republié un peu après Attaquer la terre et le soleil – prouve que Mathieu Belezi devrait avoir une place bien plus centrale que celle qu’on lui a accordé jusqu’à maintenant.
Cyrille – Librairie L’Arbre du voyageur – Paris 5e.
Un très beau texte, tout en sensibilité.
Sandie – Librairie Le Tracteur savant – Saint-Antonin-Noble-Val
Un roman très fort.
Morgane – Librairie L’Oiseau rare – Strasbourg
Un grand texte sur l’enfance, sans concession, vrai et dur. En peu de mots, qui touchent juste, Belezi affronte les trauma de l’enfance. Pas de bons parents, pas de bons enfants, ce sont bien nos catastrophes intimes qui nous construisent.
Sébastien – Gibert Joseph – Paris 6e
Le Petit roi est une bombe ! C'est très – très – fort. C'est d'ailleurs une magie assez impressionnante de faire tenir un monde aussi chargé dans si peu de mots.
Benjamin – Librairie La Carline – Forcalquier
J'ai beaucoup aimé Le Petit Roi, que je trouve beaucoup plus violent que "attaquer la terre et le soleil".
Il y a moins de distance par rapport au texte. Ça raconte une histoire du quotidien plus proche de nous d'une certaine façon.
Thomas – Cultura Plan de campagne
J'ai lu Le Petit Roi et quel plaisir de retrouver l'écriture de Mathieu Belezi. Un roman cruel d'une enfance en mal d'amour, trahie par les adultes. Un grand roman, dense par son contenu, malgré sa brièveté.
Isabelle – Librairie Autres rivages – Buchy
Touchée en plein cœur par Le Petit roi.
Un livre à vif, d’une poésie brute et d’une beauté époustouflante. C’est comme une douleur lancinante.
On y revient encore et encore. On le lit une, deux et puis trois fois.
Le roman d’un enfant abandonné par sa mère, vivant avec son grand-père à la ferme, dans un coin de Provence.
Un récit qui dit toute la brutalité du monde, qui épouse la fureur des désirs, des sentiments et ce besoin d’amour frénétique, lové au creux de nous. Et aussi l’incandescence des mots.
Une gifle ! L’écriture de Mathieu Belezi est un joyau.
Valérie – Librairie L’Arbre à mots – Rochefort
De quel royaume ce petit roi est-il le souverain ?
Et quelle couronne ceint son front ?
Sur ses terres que le vent érode au plus chaud de l'été, il règne, despote adolescent, depuis son trône de chagrin.
Lui, l'enfant encore, le petit prince sacrifié sur l'autel des errances adultes, dispense sa douleur sur plus faible que lui, bêtes et hommes, brutal.
Dans ce royaume là, alangui à l'heure des foins à peine coupés, saturé du vol des martinets ou blême au matin des premières neiges, le petit roi trébuche sur la violence d'une enfance écorchée.
Dans la grâce d'une nature omniprésente, c'est un petit d'homme meurtri qui s'accroche comme il peut à une existence déjà trop dense.
La langue de Mathieu Belezi, douloureusement belle, s'arroge le droit de sublimer le décor pour mieux y enraciner les fondations d'un château de cartes dont le roi est un enfant. Petit et déjà trop grand pour l'échiquier sur lequel il avance comme un pion ignorant que les règles du jeu ont été truquées.
Claire – Librairie Le Marque-page – Quintin
Un texte découvert et adoré.
Librairie Maupetit – Marseille
J’ai lu et, après Attaquer la terre et le soleil, j’ai encore une fois beaucoup aimé Mathieu Belezi et son Petit roi.
Nolwenn – Librairie Vauban – Marseille
Ce livre est une merveille. Rude et violent mais aussi tendre et faussement naïf. Vous serez bousculé dès les premiers mots mais impossible de ne pas craquer pour ces personnages ciselés mais rugueux. C’est un livre incontournable de ce début d’année.
Librairie Libellune – Redon
Dans ce roman bouleversant, Mathieu Belezi parle de l’enfance difficile de Mathieu, garçon abandonné par sa mère. C’est un très beau roman, dramatique, sur la solitude et l’amour. L’amour d’un grand-père et la solitude due à l’absence des parents. (…) J’ai adoré Le Petit Roi. C’est très fort.
Mathieu – Cultura Bègles
Encore un grand texte de Mathieu Belezi !
Méline – Librairie M'lire – Laval
C'est juste époustouflant. Oui, il peut vraiment se passer quelque chose autour de ce roman et c'était une idée géniale de lui donner une nouvelle vie.
Christophe – Librairie L’Atelier – Paris 20e.
Il y a des semaines qui commencent par de grands coups de cœur. De ceux qui doivent être lancés entre les êtres pour les enjoindre au réveil. Éblouir…. Car Le Petit roi de Mathieu Belezi est un soleil. Il éclaire et il brûle. De l’intérieur. Comme le jeune Mathieu. Je commencerai par l’écriture. Une puissance d’évocation incroyable. Des sensations qui affleurent à la lecture ; c’est quelque chose de magique. Une odeur de tabac. Un doigt qui passe sur une toile cirée. Voilà Mathieu qui jaillit de la nuit parisienne dans l’écrin de verdure provençale. Cabossé de l’intérieur. Il est laissé par sa mère entre les mains de son « papé ». Cet homme-là est un roc, un orme. Il est travail et bienveillance…. Mais comment s’attacher à un enfant cruel envers les animaux ? Violent avec ses camarades. Et en même temps. Comment ne pas comprendre… L’enfance en roue libre. Des parents lancés dans une danse autodestructrice.
Ce roman est un feu brûlant. Un cri. Ce livre est vivant Un diamant brut comme Le Tripode en publie régulièrement. Du Démon de la colline aux loups en passant par L’Homme qui savait la langue des serpents… Je pourrai citer bien d’autres titres… Jetez y un œil. Le texte ne vous quittera plus ! Il vous hantera comme il me tient au cœur depuis trois jours.
Guillaume – Librairie l’Aire de Broca – Pont Labbé
Mathieu Belezi a une écriture qui percute. Chaque fois, il me surprend et me touche. Dans Le Petit roi, cette noirceur, cette violence de l’enfant, son incompréhension face à la vie est dérangeante. Mais au-delà de ça, c’est le malaise qui se dégage. Et tout l’amour de l’enfant à son grand-père.
Ève – Librairie Chimère – Châtillon
Je viens de quitter Le Petit roi, une royauté inattendue, cruelle... et c'est comme si revenait François, celui de Pialat, l'enfant de L'Enfance nue qui va d'abandon en abandon jusqu'à rencontrer Mémère, jusqu'à trouver un répit, un bout d'affection à ronger enfin ! Là aussi la mort survient trop tôt, elle dénude l'enfant des liens qui pouvaient l'arracher à la solitude, à l'incompréhension, à la douleur, à la violence... Le texte de Belezi fait resurgir magnifiquement et durement cette violence, lentement elle prend possession de Mathieu jusqu'à l'embrasement final, clôturant le récit, tabula rasa laissant espérer une vie nouvelle ? J'aime cette fin brutale, car si au milieu du récit il y a tout de même des îlots de paix, la cabane, les prés... Au fond ce sont des faux-semblants, des consolations en trompe l'œil avec lesquelles la « sauvagerie » de l'enfance, son intransigeance, refuse de s'accommoder, de composer, nous sentons bien qu'un feu dévorant couve, menaçant de tout balayer de tout détruire, et peut-être sommes-nous soulagés, comme si le bûcher valait mieux mille fois mieux que le silence ...
Frédéric – Librairie Mot à mot – Pertuis
Une merveille. Dur mais une écriture vraiment belle.
Aude – Librairie Le Chameau sauvage – Toulouse
Wow ! En cent pages d’une force incroyable, Mathieu Belezi dit tout de la quête de tendresse et de l’implacable violence d’un gamin de douze ans. On en reste le souffle coupé.
Christophe – Librairie L’Atelier – Paris 20e
Encore une réussite pour moi !
Maryline – Librairie Le Comptoir – Santiago du Chili
Dévoré entre les dernières heures du jours et celle des premières lueurs.
J’en suis retourné, c’est un texte magnifique.
Mathieu Belezi est un orfèvre !
Florian – Librairie La Petite égypte – Paris 2e
Une lecture incandescente, il y autant de violence que de beauté dans ce texte, certains passages sont si puissants qu'on a envie de les relire, encore et encore pour s'en imprégner.
Je n'avais pas encore eu l'occasion de lire Mathieu Belezi, eh bien c'est chose faite. Et une chose est sûre : j'ai envie d'en lire d'autres. Merci à lui.
Perrine – Librairie Tiers temps – Aubenas
La preuve est faite que Mathieu Belezi, qui nous avait déjà scotché avec Attaquer la terre et le soleil, dispose d’un incroyable talent qu’il vous faut découvrir, faire découvrir et célébrer ! Son premier roman, ici réédité chez Le Tripode, est une nouvelle manifestation de sa sensibilité, de son sens du mot juste et d’une poésie tantôt sombre, tantôt lumineuse, qui jaillit dans chacune de ses phrases.
Guillaume – Librairie Charlemagne Toulon
Je suis plongée en ce moment dans la lecture du titre de Mathieu BELEZI "Le Petit Roi" ! Quelle écriture ! Quel vocabulaire ! Quel bonheur de lecture !
Marie Claire – Librairie Page 10/2 – Vendôme
Avec une plume écorchée et emplit de poésie l'auteur nous transporte dans un récit fleuve qui happe. Il happe par la mélodie des mots et par la colère de ce jeune garçon abandonné. Il happe car le lecteur peut sentir le rôle réparateur de ce texte pour l'auteur."
Charlène – Librairie Vents de Terre – Les Rousses
Une histoire bouleversante portée par une écriture sublime, brute et douce à la fois, si vivante qu’elle fait appel à nos sens. Mathieu Belezi est décidément un grand écrivain !
Librairie L’Oiseau rare – Strasbourg
Comment en sortir indemne ? Coup de cœur absolu pour ce roman dont la poésie est si cruelle, déchirante, injuste et à la fois si belle. Le cœur est arraché, malmené, pris dans un conflit qu’il va forcément perdre. Cette lecture fait mal, dérange, mais nous apprend tout de l’être humain, dans ses chemins les plus sombres, et de l’enfance qui court si vite…
Librairie Torcatis – Perpignan
Je viens de finir Le Petit roi de Mathieu Belezi, et j'ai adoré. Sans surprise – je pense que je suis en train de devenir fan de cet auteur – ce roman est mon dernier coup de cœur !
Pierre – Fnac Saint Lazare – Paris 9e
Chef-d'œuvre !
Gibert Quinze bis – Paris 2e
Quelle claque !
Quentin Roumeau – Librairie Les Immortels – Paris 6e
Lire Le Petit roi d’un seul souffle. Quel immense texte, quelle beauté, vraiment. Mathieu Belezi sait raconter les histoires, les rendre vivantes, et râpeuses à la fois. Au fil de la lecture, le cœur se fait lourd et dense, l’air se raréfie, il n’y a plus que Mathieu qui compte.
Coralie Sécher – Librairie Coiffard – Nantes