

L'Entroubli
Thibault Daelman
Dans un quartier populaire de Paris, une mère dévouée, parfois dépassée et excessive, tente, en dépit de l’adversité et d’un père alcoolique, d’élever cinq garçons. Chez l’un d’eux, en écho aux drames et aux joies qui le criblent depuis l’enfance, s’impose la nécessité d’écrire. Comme si la vraie vie était là, dans les mots et une mémoire démentielle.
L'illustration de couverture a été réalisée par Giulia Leonelli.
Sélectionné pour le prix Envoyé par la Poste
Sélection Talents Cultura
Sélection des Libraires ensemble
Sélectionné pour le prix des Jeunes Mousquetaires
L’Auteur
Né en 1990, Thibault Daelman a suivi des études artistiques et anime aujourd'hui des ateliers d'écriture créative, notamment à la Sorbonne. L'Entroubli est son premier roman.
Presse
Un époustouflant premier roman. Le personnage de la mère, acharnée, désespérée, roublarde et terrible, est littéralement inoubliable.
Marie Ndiaye dans Le Nouvel Obs
Une plume aussi lucide que gracieuse.
Sean Rose – Livres Hebdo
Une œuvre puissante qui interroge la mémoire autant qu’elle la déchire.
Nicolas Gary - Actualitté
C'est excellent !
Martin Boujol – @la.nuit.sera.mots
Un livre inoubliable, à croire qu'une partie de la mémoire se trouve au centre de l'entroubli.
Christopher Laquieze – @chris.laquieze
Vraiment un très bon premier roman !
Julie – Librairie Le Pavé dans la marge – Mérignac
Quelle finesse, quelle analyse, quelle lucidité simple, quel talent d'écriture !
Margot – Librairie Passage – Lyon
Un si grand coup de cœur, un roman incroyable !
Théo – Librairie Le Bateau livre – Lille
La plume de Thibault Daelman est magnifique, sensible. On entend le poète dans le choix des mots, le rythme et la musicalité, dans ces phrases qui expriment incroyablement ce qui est, simplement, et jamais ne s'exprime à voix haute. Une beauté de lecture !
L'histoire est touchante et vraie. L'histoire d'une famille populaire et pauvre, le quotidien et les années, la souffrance et la douceur mélangées, contés par l'un des cinq fils chez qui naîtra le besoin d'écrire. Pas de larmoyant, la tendresse est omniprésente.
La mère, cette figure admirable d'amour et d'abnégation, porte chacun à bout de bras, pied de nez à une fatalité sociale à laquelle on pourrait s'attendre. Chacun des enfants, de sang ou d'accueil, est différent et aimé pour ce qu'il est. Le père, certainement le plus dysfonctionnel de la famille, aimant et aimé malgré la maladie qu'est l'alcoolisme. L'amoureux aussi, cabossé et tendre comme chacun des membres de la famille dans laquelle il aura toute sa place sans ombre faite au père.
Ce que j'ai aimé vivre à leur côté le temps de cette lecture !
Emmanuelle – Librairie Liber & Vous – Bourgueil
Une écriture incroyable.
Chloé – Librairie Clareton des sources – Béziers
Une histoire singulière racontée avec une langue singulière !
Je dirais plutôt une écriture vraie, tant on comprend très rapidement qu'elle vient des tripes de l'auteur. Je ne connais pas Thibault Daelman, mais je pense néanmoins qu'il a utilisé la seule forme d'écriture qui se présentait à lui pour que son texte sorte.
Thomas Poyatos – Cultura – Plan de campagne
J'ai beaucoup aimé L'Entroubli. Un auteur à l'écriture sincère et au vocabulaire précis. J'ai aimé cette fratrie de guingois, tous ces garçons se partageant un espace réduit, cette mère qui porte à bout de bras la famille, ce père, démissionnaire mais aimant. Ce roman pourrait être sordide, or il ne l'est pas, grâce à la chaleur de ses personnages. Une ambiance bienveillante pas dessus tout, sa légèreté aussi.
Claire – Fnac – Grenoble
Un excellent roman. Je suis stupéfait par la maturité de l'écriture.
Mehdi – Librairie Mots et Cie – Carcassonne
Je viens de refermer L'Entroubli : quel talent !
Page après page, le charme opère. Thibault Daelman réussit à produire l'effet d'une musique douce cependant qu'il égrène des accords d'un trop plein de souffrance. Le premier coup de cœur de cette rentrée littéraire.
Carole – Librairie du Bon Marché – Paris 7e
Quelle écriture fluide, sans aspérité, pour décrire ce déterminisme social – ce que les chroniques de faits divers s'étonnent de la violence de cette fraction grandissante de la population en panne d'espoir, d'ascenseur social. Sous la plume de Thibault Daelman, la vie n'est pas un long fleuve tranquille mais elle s'écoule, sans dévier, vers l'inéluctable. BRILLANT ET ENTÊTANT !
Jean-Frédéric – Fnac – Mâcon
Incroyable et merveilleux roman !
Voici un premier roman qui sort en cette nouvelle rentrée littéraire. Un premier roman travaillé, peaufiné, réécrit, au fil des années afin de nous livrer un texte si abouti qu'il en frôle la perfection. L'auteur nous raconte ici sa vie, son enfance dans la précarité. Cette mère qui tient la maison à bout de bras, ce père alcoolique qui ne bouge pas de son fauteuil, l'école de cette ambiance particulière de la cour de récré, cette fratrie soudée et en même temps si différente, et lui : Thibault.
Une bouleversante honnêteté sur la vie et ses failles, un roman à lire absolument !
Margot – Librairie La Petite marchande de prose – Sainte-Savine
Subjuguée par la langue de Thibault Daelman.
Valérie – Librairie Papiers collés – Draguignan
Mais d'où sort ce Thibault Daelman ? À chaque paragraphe, il y a au moins une phrase ou une idée qui marque.
Thibault – Librairie Carpe Diem – Munster
C'est puissant, quelle écriture. J'ai pensé au début de Vie minuscules de Pierre Michon ("Avançons dans l'examen de mes prétentions").
Quelle mythologie familiale, complexe, bancale, magnifiée par le style de l'auteur, on parle peu des classes populaires avec un tel registre langagier, il y a de l'amour entre les lignes, pour cette fratrie, cette mère perdue, ce père alcoolique.
David – Cultura – Chambray-les-Tours
Un roman fort, assez troublant aussi, avec ces personnages tout en subtilité.
Élisabeth – Librairie Mazette – Marseille
Un livre magnifique.
Dominique – Fnac – Montpellier
"J'ai toujours eu goût à entendre la langue et à parler mais n'ai jamais écrit à mon initiative. Par défi, je m'y risque." Thibault Daelman se risque donc à L'Entroubli. Avec précision. Avec des mots qui chantent et s'entrelacent, il remonte le temps de l'enfance puis de l'adolescence. On est pris dans la toile de L'Entroubli, le rythme de la langue et les souvenirs du narrateur. Un premier roman qui laisse une empreinte.
Stéphanie – Librairie Coiffard – Nantes
Qu'est-ce qui nous fait écrivain si ce n'est la langue et le style ?
Thibault Daelman raconte une histoire d'enfance qui se construit dnas l'entroubli, dans cette zone où les souvenirs pourraient vaciller dans le chaos ou la beauté du monde, dans l'absence ou la mémoire. Il fait le portrait d'un enfant dans une succession de Polaroïds où le passé a découpé des sentiments et il nous les offre dans une langue si singulière, une langue qui s'apprivoise, qui ne s'offre pas à la première lecture mais qui s'annonce et s'énonce comme un don à celles et ceux qui lisent entre les lignes, qui croquent la matière tendre du mot pour s'en nourrir.
Le style fait tout et il fait de Thibault Daelman un écrivain. Sa voix porte loin, elle transporte dans ces ombres du temps où nous inventions des poèmes où les sons dansaient. Sa voix raconte un enfant qui était déjà un écrivain, que le verbe a tenu droit et haut et qui aujourd'hui écrit comme il déclame dans la virtuosité d'un style qu'il habite pleinement.
Cyrille Falisse – Librairie Papiers Collés – Draguignan