LE TRIPODE

Autoroute

Sébastien Bailly


Et si, un beau matin, vous plaquiez tout pour rejoindre l’amour ?
Temps de trajet : 11 heures et 37 minutes. Les heures défilent sur la route à imaginer les vies que renferment les autres véhicules, à réfléchir au sens de l’amour et du camping-car, à naviguer parmi les souvenirs, votre pensée toute tendue, entre doute et espoir, par une seule question : quelle sera, au bout de la route, la réaction de l’autre ?   

Après son premier roman, Parfois l’homme (prix Première RTBF 2024), Sébastien Bailly poursuit une œuvre qui s’inscrit dans un jeu littéraire et formel. Autoroute est un roman d’amour façon roadtrip, qui s’égrène avec humour en 65 courts chapitres sans jamais donner aucun indice qui puisse déterminer le genre du personnage principal ni de son être cher.

 

L'illustration de couverture a été réalisée par Pierre Dawance

L’Auteur

Sébastien Bailly est né près de Paris et a grandi à Rouen, où il vieillit maintenant. Ancien journaliste, il a notamment travaillé pour Ouest-France, Télérama et Libération, et est aujourd’hui formateur en communication. Admirateur de Perec, on lui doit d’avoir trouvé l’unique « e » qui s’était glissé par erreur dans une réédition de La Disparition. Il a écrit plusieurs ouvrages dont un essai, Les Zeugmes au plat (Mille et une nuits, 2011) préfacé par Hervé Le Tellier. Parfois l’homme est son premier roman.

Livres de l’auteur en poche

Presse

L 'auteur rouennais est extrêmement méticuleux, doté d'un sens de l'observation aiguisé et d'une faculté singulière de raviver les souvenirs ordinaires que nous avons tous vécus.
Jacques Besnard - La Libre Belgique 

Très astucieux et tellement juste !
C.B. et J.G. - Les Notes

Il ne m'a pas fallu 11 heures et 37 minutes pour le lire tant l'écriture est fluide. Pas d'embouteillage au détour des pages. Le régulateur d'allure enclenché, il suffit de savourer la langue : "le présent d'habitude" et "l'imparfait du quotidien" nous conduit vers un futur incertain. Bien sûr, j'ai cherché les bornes qui me feraient découvrir le genre du point de départ de celui d'arrivée. Mais ce n'est pas important pour apprécier le récit. Les verbes qui nomment les chapitres racontent déjà une histoire. Comme pour Parfois l'homme, Sébastien Bailly condense les vies en dégraissant le superflu. Le compteur sur 130 km/h et les images qui défilent nous ramènent à la brièveté de l'existence...
Cahterine Jamain – La librairie des Thés – Surgères