LE TRIPODE

L'Homme qui savait la langue des serpents

Andrus Kivirähk, Jean-Pierre Minaudier


L'Homme qui savait la langue des serpents raconte l'histoire du dernier des hommes qui parlait la langue des serpents, de sa soeur qui tomba amoureuse d'un ours, de sa mère qui rôtissait compulsivement des élans, de son grand-père qui guerroyait sans jambes, de son oncle qu'il aimait tant, d'une jeune fille qui croyait en l'amour, d'un sage qui ne l'était pas tant que ça, d'une paysanne qui rêvait d'un loup-garou, d'un vieil homme qui chassait les vents, d'une salamandre qui volait dans les airs, d'australopithèques qui élevaient des poux géants, d'un poisson titanesque las de ce monde et de chevaliers teutons un peu épouvantés par tout ce qui précède.

Peuplé de personnages étonnants, empreint de réalisme magique et d'un souffle inspiré des sagas scandinaves, L'Homme qui savait la langue des serpents révèle l'humour et l'imagination franchement délirante d'Andrus Kivirähk. Le roman retrace dans une époque médiévale réinventée la vie peu banale d'un jeune homme qui, vivant dans la forêt, voit le monde de ses ancêtres disparaître et la modernité l'emporter. Une fable ? Oui, mais aussi un regard ironique sur notre propre époque. L'Homme qui savait la langue des serpents a reçu le Grand Prix de l'Imaginaire en 2014.

 

L’Auteur

Andrus Kivirähk est un écrivain estonien né en 1970 à Tallinn. Véritable phénomène littéraire dans son pays, romancier, journaliste et essayiste, il est l'auteur d'une oeuvre déjà importante qui suscite l'enthousiasme tant de la critique que d'un très large public, qui raffole de ses histoires. Andrus Kivirähk écrit des romans et des nouvelles, des pièces de théâtres, des textes et des scénarios de films d'animation pour enfants.

Le Traducteur

Jean-Pierre Minaudier est né en 1961 à Lyon. Ancien élève de l'École Normale Supérieure, professeur d’histoire en hypokhâgne et khâgne, traducteur, il est également chargé de cours d’histoire estonienne et de traduction littéraire depuis l’estonien à l’INALCO et enseigne le basque à la Maison Basque de Paris. Son temps libre est assez compté.

Presse

Magnifique. 
Antoine de Caunes

La magie de cet étrange roman fantastique...
Libération

Probablement l'un des meilleurs romans contemporains de la solitude.
Le Monde

Le plus splendide, dans ce livre, est son souffle. 
Le Magazine littéraire

Un roman invraisemblable. Une déroutante trouvaille.
Psychologies Magazine

Foisonnant de culture, L'Homme qui savait la langue des serpents de l'Estonien Andrus Kivirähk condense l'imaginaire des légendes européennes.
Transfuge

Dans une langue érudite et ciselée, on plonge dans une Estonie médiévale pleine de magie et de créatures fantastiques.
Lucie – Librairie Les Nouveautés – Paris 10e